© Marine Réveilhac
© Marine Réveilhac
Installée à quelques mètres du lagon, jeune femme engagée et passionnée, Isabelle propose des paniers de fruits et légumes Bio Pasifika aux Bouraillais qui viennent les récupérer chez elle. Elle travaille avec Sémi et Aurélie qui collectivement alimentent le local. Portrait issu de NC1ère, pour présenter la Foire de Bourail 2021.
Entrepreneur expérimenté, Yoan nous partage sa vision du bio faite de valeurs, de réseaux -marchands, professionnels, d'entraide ou simplement d'échanges- et empreinte de résilience. Le label Bio Pasifika nourrit sa famille, son clan, sa tribu. Il sème autour de lui les agriculteurs de demain.
Fils d'agriculteur de la région de La Foa, Franck a décidé de s'installer après une première expérience professionnelle. Il a choisi de démarrer en agriculture biologique, conscient de l'attente des consommateurs. Il nous précise ce que signifie conduire ses cultures en bio, selon la Norme Océanienne d'Agriculture Biologique.
Maraîcher amoureux de la nature, Thibault cultive avec passion de jeunes pousses. Jeune entrepreneur, il s'engage dans l'agriculture biologique après une première vie professionnelle. La biodiversité de son système de culture l'a naturellement engagé vers le label Bio Pasifika pour valoriser ses pratiques.
Éleveur installé à Kaala-Gomen, dans le Nord du pays, René soigne son bétail à l’image des paysages qu’il sculpte en famille avec son fils. Passionné, il a transmis à ses enfants la patiente et la ténacité nécessaires à l'élevage. Reconnus pour leurs pratiques, René et son fils, Kévin, cherchent des solutions pour valoriser en bio le fruit de leur travail.
Après une expérience professionnelle sur les hauteurs de Canala (Nouvelle-Calédonie), Pascal abandonne la mine pour se tourner vers l’alimentation locale et réinvestir son quotidien. Il travaille ses terres, à la tribu de Nakéty, dans le respect de sa culture et de ses traditions. Le label Bio Pasifika valorise sa production qui alimente notamment les enfants de la commune.
Apicultrice convaincue, Caroline a fait le choix de la conversion professionnelle en s’installant apicultrice en bio dans le Sud du pays. Ses produits, miel et dérivés labellisés Bio Pasifika, sont savourés par les petits et les grands. Généreuse et engagée, la jeune femme sensibilise autour d'elle et essaime les valeurs de la bio.
« L'apiculture a toujours été une passion pour moi et j'ai eu envie d'en faire mon activité principale. J'ai choisi de me tourner vers le bio pour faire un produit de qualité, parce que je suis particulièrement sensible à tout ce qui touche à l'environnement. L'avantage aussi, c'est qu'aux îles, il n'y a pas de maladies qui touchent les abeilles, donc c'est plutôt facile d'accéder au bio. Je vends mon miel en direct dans les îles : restos, snacks, magasins ou marchés. Je suis aussi présent à Nouméa, car là-bas il y a une vraie demande ! »
« Je suis labellisé depuis 2011. À Maré, il faut faire attention à la consommation d'eau. Quand j'étais gamin, on n'avait pas l'eau courante et je me souviens qu'on en manquait parfois. Ça m'est resté : on doit prendre en compte l'environnement. Sans l'eau, on ne peut pas survivre. Avec l'agriculture bio, on cherche justement à préserver notre ressource. Et puis aussi, c'est bon pour la santé : si je mange ce que j'ai planté, je sais que je peux vivre longtemps. »
« Actuellement, je suis en conversion pour mes cultures : ignames, bananes, choux kanak, tarots et un peu de maraîchage aussi. Je veux faire de l'agriculture bio car c'est meilleur pour l'environnement et pour les îles. Et pour la santé : ça compte beaucoup pour moi. J'aimerais que la famille et les gens autour de moi se tournent vers le bio : c'est important pour l'avenir de notre pays ! »
« Je me suis converti au bio, tout simplement parce que c'est le meilleur ! C'est bon en goût et c'est mieux pour l'environnement. Je livre moi-même mes produits qui sont vendus chez Yorita, au marché de Port-Moselle à Nouméa ; on les trouve aussi dans les magasins Biomonde. »
« Il y a cinq ans, j'ai fait le choix de m'inscrire dans la démarche permettant d'être labellisée en agriculture biologique car je voulais produire sans utiliser de produits chimiques. C'est important pour moi, pour la santé. Je suis très satisfaite de ma production, la plus importante dans le Nord. Je vends l'essentiel de celle-ci à Biomonde et dans les marchés ; je participe aussi à Nouméa aux Jeudis du centre-ville, spécial province Nord. Et pour aider au développement du bio, je prends des stagiaires du lycée Michel-Rocard de Pouembout. »
« J'ai le label Bio Pasifika pour les œufs depuis 2018. J'ai voulu produire bio par engagement personnel pour le développement durable, la qualité des produits et le bien-être animal qui compte beaucoup pour moi. J'essaie de parler du bio autour de moi : d'ailleurs, je reçois régulièrement des demandes de conseil de la part d'autres producteurs d'œufs. J'essaie de les inciter à se convertir en leur expliquant que produire bio ne coûte pas forcément plus cher : cela demande juste de se donner un peu de peine… »
Philippe, maraîcher installé à Boulouparis, nous présente la force du réseau de Bio Calédonia : de l'entraide entre producteurs pour un partage des savoir-faire et de la compétence collective.