© Marine Réveilhac
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L’agriculture biologique est définie par la Fédération Internationale des Mouvements d’Agriculture Biologique (IFOAM) comme : « un système de production qui maintient et améliore la santé des sols, des écosystèmes et des personnes. Elle s’appuie sur des processus écologiques, la biodiversité et des cycles adaptés aux conditions locales, plutôt que sur l’utilisation d’intrants ayant des effets adverses. L’agriculture biologique allie tradition, innovation et science au bénéfice de l’environnement commun et promeut des relations justes et une bonne qualité de vie pour tous ceux qui y sont impliqués ». En agriculture biologique sont interdits l’utilisation de produits chimiques de synthèse, d’Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) et de pratiques polluantes ou nocives.
Définie depuis les années 1920, l’agriculture biologique est organisée à l’échelle mondiale depuis 1972 et reconnue depuis 1999 dans le Codex Alimentarius, un programme commun de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). L’IFOAM (International Federation of Organic Agriculture Movements) (https://www.ifoam.bio), dont la mission principale est l’adoption au niveau mondial de systèmes économiquement, écologiquement et socialement solides fondés sur les principes de l’agriculture biologique, et le groupe des Instituts de recherche de l’agriculture biologique FiBL (https://www.fibl.org/fr) réalisent chaque année une enquête pour faire un état des lieux de l’agriculture biologique au niveau mondial. L’Agence BIO, Agence française pour le développement et la promotion de l’agriculture biologique, publie également chaque année un rapport sur l’agriculture bio dans le monde. Pour en consulter la dernière édition, allez sur www.agencebio.org.
Consommer des produits bio permet de bénéficier de garanties officielles sur les méthodes de production des aliments dans son assiette. L’appellation « biologique », ou son abréviation « bio », est protégée légalement et implique une procédure de labellisation et le respect d’un cahier des charges. Plusieurs labels internationaux de reconnaissance de ce type d’agriculture ont été définis. Chacun de ces labels repose sur un cahier des charges propre. Vous trouverez ici un lien vers un liste non-exhaustive des labels de l’agriculture biologique dans le monde : https://www.organic-bio.com/fr/labels/
Chaque label répond à un cahier des charges spécifique. Les grands principes de l’Agriculture Biologique y sont partagés mais les spécificités locales impliquent des pratiques propres aux territoires concernés, avec toutes une approche holistique en termes social et environnemental des pratiques agricoles. De plus, le mode de labellisation de ces labels varie du Système Participatif de Garantie à l’audit par tierce partie extérieure, payant.
Parmi ces labels existe dans le Pacifique le label BIO PASIFIKA, dont le socle est un cahier des charges élaboré en 2007 par les membres de la Communauté du Pacifique (CPS) : la Norme Océanienne d’Agriculture Biologique (NOAB), basée sur des normes internationales et reconnue officiellement en 2008 par la Fédération Internationale des Mouvements d’Agriculture Biologique (IFOAM). En plus de pratiques respectueuses de la nature, de la biodiversité, du bien-être animal et des Hommes, le label Bio Pasifika valorise les modes de production traditionnels. La communauté du commerce biologique et éthique du Pacifique (POETCom), établie au sein de la Communauté du Pacifique Sud (CPS), coordonne la Norme Océanienne d’Agriculture Biologique (NOAB) et les systèmes de garantie biologique dans le Pacifique. Par ailleurs le label est utilisable sur les marchés commerciaux de nombreux voisins du Pacifique comme l’Australie et la Nouvelle-Zélande.
Suite à une requête des professionnels et des consommateurs calédoniens, l’ensemble des partenaires institutionnels (Etat, Nouvelle-Calédonie, Provinces), avec la collaboration des chambres consulaires et des consommateurs, sous la coordination de l’Etablissement de Régulation des Prix Agricoles (ex-ERPA, nouvellement Agence Rurale), a mis en place un processus permettant de reconnaître et contrôler les Signes d’Identification de la Qualité et de l’Origine (SIQO-NC) des produits agricoles, agroalimentaires et des produits de la mer en Nouvelle-Calédonie, et d’encadrer leur utilisation à l’échelle du territoire. En Nouvelle-Calédonie, le label Bio Pasifika a été reconnu comme signe officiel de qualité agricole par une loi de pays de 2017 et l’association Bio Calédonia, avec son système de labellisation, comme organisme de défense et de gestion.
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